À compétences techniques égales, ce sont désormais les soft skills qui font la différence. Pour les recruteurs IT, savoir repérer les bons comportements, l’agilité mentale ou la capacité d’adaptation est devenu décisif pour proposer le profil qui colle aux attentes du client.
Pourquoi les soft skills prennent (enfin) le pouvoir dans le recrutement tech

Dans les métiers IT, l’offre de candidats maîtrisant une même techno (JavaScript, React, Python…) explose. Pourtant, les projets clients échouent rarement à cause d’une mauvaise compétence technique, mais plutôt d’un mauvais alignement humain ou culturel.
Les entreprises cherchent donc désormais le bon talent, pas seulement le bon CV. Et pour cela, les tests de soft skills s’imposent comme un outil de tri et d’anticipation puissant.
Actualité : L’essor des tests comportementaux dans le recrutement tech
Selon une étude menée par le collectif « Recruter autrement » :
- 62 % des recruteurs IT ont déjà intégré des tests de soft skills dans leur processus de sélection.
- 78 % estiment qu’ils ont amélioré la qualité de l’adéquation mission/profil.
- Le temps moyen passé à départager deux candidats très proches a été réduit de 30 % grâce aux outils de comportement métier.
Les enjeux du « fit » dans un contexte de pénurie et de pression business
Les recruteurs IT et ESN font face à plusieurs réalités :
- Une avalanche de profils techniquement similaires.
- Des clients de plus en plus exigeants sur la posture, l’autonomie, la capacité à collaborer à distance.
- Un turnover élevé, lié à un mauvais « fit » humain.
« On ne cherche plus des clones de développeurs, mais des talents capables de s’intégrer vite, de comprendre le contexte métier et de faire évoluer un produit avec les équipes. »
Les soft skills les plus recherchées en 2025 dans les métiers IT
Voici les qualités humaines que les entreprises tech placent en haut de la pile :
- Capacité à résoudre des problèmes complexes
- Autonomie et responsabilisation
- Communication claire, notamment en remote
- Curiosité technologique et envie d’apprendre
- Capacité à recevoir et formuler du feedback
- Résilience face aux pivots projet et imprévus
Les tests de soft skills : comment ça fonctionne concrètement ?
Les nouveaux outils RH permettent d’évaluer objectivement les comportements professionnels attendus.
Outils les plus utilisés :
- Tests de personnalité et cognition (ex : AssessFirst, CentralTest)
- Mises en situation métier (scénarios immersifs)
- Serious games pour détecter les réflexes, la gestion du stress ou la collaboration
- Matching culturel entre valeurs du client et fonctionnement du candidat
Avantages :
- Aide à départager des profils techniquement proches
- Réduction du taux d’échec en mission ou en CDI
- Meilleur engagement et intégration plus rapide
Repenser le sourcing tech à travers l’humain
Chez Turnover-IT, nous savons qu’un bon profil, ce n’est pas juste une ligne de code parfaite. C’est un état d’esprit, une capacité à embarquer dans l’univers d’un projet et à s’adapter rapidement.
C’est pourquoi nous intégrons les tests de soft skills sur Free-Work, notre plateforme candidats :
- Une évaluation fine des soft skills en lien avec le besoin client
- Des entretiens qui valorisent autant la posture que le savoir-faire
- Un accompagnement sur mesure pour matcher au mieux personnalité et projet
Conclusion : la technique ne suffit plus
À l’ère post-CV, le vrai levier de différenciation, c’est l’humain.
Les tests de soft skills permettent de dépasser l’apparence des profils pour identifier les talents réellement compatibles avec une mission.
Pour réussir vos recrutements tech en 2025, misez sur une approche globale, humaine et prédictive.